| Sujet: Critiques presse [Topic général 23-11-09] Lun 23 Nov - 14:39 | |
| ICI mettez les critiques de New Moon dans la presse ecrite/web Les articles seront regroupés dans les 1ers messages et sous spoiler pour plus de lisibilité les commentaires sont autorisés New Moon: Robert Pattinson décidément mauvais!par Isabelle Hontebeyrie/lebuzz.info - Spoiler:
Robert Pattinson, Kristen Stewart, Taylor Lautner, Dakota Fanning et Michael Sheen sont les vedettes de Twilight New Moon. Le film de Chris Weitz prend l’affiche dans plusieurs cinémas du Québec ce soir à 22h et en voici notre critique.Adaptation du roman de Stephenie Meyer, Twilight New Moon (notre dossier), présenté en version française sous le titre Twilight Tentation, met en scène Robert Pattinson, Kristen Stewart, Taylor Lautner, Dakota Fanning et Michael Sheen. Le film, l’un des plus attendus de l’année, est d’ores et déjà assuré d’être un succès au box-office (découvrir nos prévisions), tant la folie Twilight a gagné des millions de personnes – et pas seulement des adolescentes en mal d’amour – à travers le monde. Malheureusement, ce deuxième volet de la saga vampirique souffre des mêmes défauts que Twilight Fascination, son prédécesseur, malgré quelques ajouts et changements importants. New Moon s’ouvre sur l’anniversaire de Bella Swan (Kristen Stewart). La jeune fille, qui vient d’avoir 18 ans, vit toujours pleinement sa relation amoureuse avec le vampire Edward Cullen (Robert Pattinson). Or, lors de la soirée organisée en son honneur par la famille Cullen, un incident éclate. Du coup, les vampires décident de quitter la ville et, de fait, Edward abandonne – pour la protéger, cela va de soi – sa douce… qui sombre dans la plus noire des dépressions. La jeune fille, après s’être aperçue que des montées d’adrénaline lui font voir son bien-aimé, se lance tête baissée dans des activités propres à provoquer les apparitions recherchées. Elle renoue avec Jacob Black (Taylor Lautner), son ami d’enfance. Ce Quileute est, en fait, un loup garou qui se transforme en bête massive à grand renfort d’effets spéciaux qui ne sont pas toujours réussis. Parallèlement, Laurent (Edi Gathegi) et Victoria (Rachelle Lefevre dont c’est la dernière prestation dans la saga) refont leur apparition dans la forêt qui entoure la ville de Forks et ce sont les membres du Wolf Pack, Jacob en tête, qui sauveront Bella. Je passe rapidement sur l’arrivée d’Alice Cullen (Ashley Greene) qui vient chercher Bella, Edward étant convaincu, suite à une malheureuse intervention de Jacob, que sa douce est morte. Bella saute donc dans le premier avion vers l’Italie, oû elle va aller empêcher son bien-aimé d’encourir les foudres des Volturi (Michael Sheen, Dakota Fanning, Jamie Campbell Bower et Christopher Heyerdhal), sorte de gouvernement des vampires, pour avoir dévoilé sa vraie nature. Ouf! Cela dit, Twilight New Moon gagne en «oomph» (à défaut de trouver un meilleur terme) par rapport au premier opus. Le fait que Chris Weitz soit à la barre de ce deuxième volet lui donne une consistance que le premier film n’avait pas. Certains plans de caméra sont hyper léchés (celui, notamment, illustrant le passage des mois solitaires de Bella sont magnifiquement rendus ou encore les séquences se déroulant à Volterra) et donnent une qualité visuelle indéniable au long métrage. L’atmosphère est plus lourde, plus intense et la dramatique de certaines scènes est parfaitement accentuée par la trame sonore d’Alexandre Desplat. Si les effets spéciaux pour donner vie aux loups-garous sont parfois un peu gâchés (à part la transformation proprement dite ainsi que le moment où Jacob passe devant Bella et où son image se réfléchit sans sa pupille), ceux des vampires sont absolument superbes. La poursuite de Laurent par le Wolf Pack et la traque de Victoria figurent parmi les moments que j’ai particulièrement apprécié du film, déplorant d’ailleurs qu’ils durent si peu de temps. Autre grand moment de New Moon: toutes les scènes avec les Volturi. Michael Sheen est jouissif en Aro et Dakota Fanning est d’un diabolisme merveilleux de cynisme, son visage angélique offrant le contraste parfait avec ses yeux rouge sang. C’est d’ailleurs après des séquences comme celles mentionnées ci-dessus qu’on s’aperçoit que la grande majorité de New Moon n’est qu’une longue – j’allais dire litanie – histoire d’amour à l’eau de rose, aux rebondissements alambiqués. Et c’est en comparant les prestations de Michael Sheen, de Dakota Fanning et même de Taylor Lautner à celle de Robert Pattinson qu’on obtient la confirmation de ce qu’on avait pressenti dans le premier volet: tout sexe symbole qu’il soit, il ne sait pas jouer. Ses répliques tombent à plat et sa «chimie» avec Kristen Stewart ne marche pas. Oui, les photos du film sont superbes et font de magnifiques fonds d’écran, mais dès que Robert Pattinson ouvre la bouche, c’est un massacre. C’est d’autant plus dommage que Kristen Stewart semble avoir gagné en maturité, à moins que ce ne soit qu’un effet des couleurs, des costumes et du maquillage. J’ai beau ne pas être sensible à son jeu, je suis capable de voir qu’elle travaille, qu’elle est convaincante et qu’elle arrive à rendre certaines répliques d’un ridicule peu commun parfaitement crédibles (le «You’re sort of beautiful» à Jacob et autres plateries). Le charme n’opère malheureusement pas avec Robert Pattinson qui fait pâle figure (mauvais jeu de mots, je sais) à côté de Taylor Lautner qui, une fois qu’il aura mûri un peu, risque de surprendre. sources New moon – Résisterez-vous à la tentation?Par Amélie Roy/dimanchematin.com - Spoiler:
Par un pluvieux vendredi soir de novembre, à défaut d’aller jouer dehors, je me suis rendue au cinéma, entourée de dizaines d’adolescentes hystériques, pour assister à la première du deuxième opus de la saga Twilight. Au risque de me mettre à dos la majorité de mes lecteurs, ambivalente et malgré le cliché assourdissant de certaines scènes, particulièrement la fin, j’ai été agréablement touchée et j’ai eu la larme à l’œil pour cette belle histoire d’amour. Bella est toujours aussi amoureuse du vampire Edward Cullen mais ce dernier ne la croit pas en sureté quand lui et sa famille sont dans les parages. Mentant effrontément à Bella, Edward dénigrera son amour pour elle et il la quittera, la laissant démolie et désespérée. Après plusieurs mois de naufrage, le père de Bella l’encouragera à reprendre une vie normale. Pour défier Edward qui lui a demandé de ne rien tenter, elle poussera ses limites toujours plus loin et prendra de sérieux risques pour sa vie. Incessamment menacée par la vampire Victoria, qui veut venger la mort de James, Bella sera protégée par Jacob qui lui révèlera sa vraie nature. Bella retrouvera quand même Edward, mais à quel prix? J’ai lu les livres de Stephanie Meyers il y a déjà trop longtemps pour me rappeler des détails, mais cette adaptation me semblait plutôt correcte et chronologique. Les acteurs ont vraiment été bien choisis pour ces films et bien qu’il n’y ait pas vraiment de longues scènes pour apprécier leur jeu, c’est peut-être mieux comme ça pour faire avancer le long récit rapidement. Disons que si vous avez apprécié le premier film, que vous êtes fans des livres, ce deuxième est encore meilleur que le premier. Bien que le film soit truffé d’allusions à l’histoire d’amour de Roméo et Juliette, le mélodrame ne pourrait être que la seule répétition. L’histoire de Bella et d’Edward est celle de l’amour entre deux adolescents tels qu’on la vit quand on est jeunes et fringants. C’est grandiose, c’est magique, mais quand ça va mal, ça va plus que mal, c’est le déchirement, la douleur qui n’en finit plus. Mais c’est beau, oh que c’est émouvant! Ok, je sais, je suis très quétaine, mais ce n’est pas de ma faute si j’ai trouvé ça bon! Ah, j’oubliais. Est-ce que je vous ai dit que Robert Pattinson est beaucoup trop squelettique pour être sexy et que le personnage de Jacob est bien plus beau? NON, ne me lancez pas de pierres! sources New Moon : un peu de déception dans cette TentationPar Sonia Sarfati/cyberpresse - Spoiler:
D’abord, les fleurs. J’ai aimé Twilight, le premier roman de la série de Stephenie Meyer qui a atterri un jour sur mon bureau anonymement, c’est-à-dire pas précédé par la ferveur que l’on connaît aujourd’hui. J’ai aimé pour son romantisme fou. Pour le personnage de Bella, fille «ordinaire» qui, sous des dehors maladroits, sait ce qu’elle veut et est prête à aller très loin pour l’obtenir. Pour le personnage d’Edward qui, bien que physiquement invincible (ou presque), tremble pour sa belle. Twilight, le film scénarisé par Melissa Rosenberg et réalisé par Catherine Hardwicke reflétait tout cela. Et, malgré ses faiblesses - maquillages, effets spéciaux -, j’ai aimé. En grande partie pour la chimie entre Kristen Stewart et Robert Pattinson à l’écran. Maintenant, le pot. J’ai beaucoup moins aimé New Moon, le deuxième roman de la série de Stephenie Meyer qui a atterri sur mon bureau porté par la ferveur des «Twilighters». J’ai eu l’impression de lire une auteure coincée dans un univers qu’elle avait pris plaisir à créer mais qu’elle ne parvenait pas, en ce deuxième temps, à explorer sans sentir le poids des attentes sur ses épaules. J’ai été agacée par le comportement erratique de Bella: abandonnée par son amour, elle s’identifie un peu trop à la Juliette de Roméo, laissant pointer des tendances suicidaires qu’elle camoufle sous des dehors bravaches pas trop convaincants (en tout cas, pour l’adulte). J’ai été désolée par les grosses ficelles (des câbles!) de l’intrigue - la raison qui pousse Edward à vouloir se faire tuer par les Volturi, par exemple. New Moon, le film scénarisé par Melissa Rosenberg mais réalisé par Chris Weitz est, comme Twilight auparavant, un reflet fidèle du roman. J’ai donc les mêmes réserves quant au récit comme tel. Pour ce qui est du film, oui, il bénéficie du fait que les acteurs sont maintenant identifiés aux personnages, de meilleurs maquillages pour la gent vampire, de scènes d’action réussies (la confrontation avec les Volturi, en fin de parcours, nous fait regretter que ces «méchants» ne soient pas plus présents), d’une magnifique scène tournée en Italie, du talent de Javier Aguirresarobe à la cinématographie et d’une trame sonore où les chansons de Thom Yorke, de Death Cab For Cutie et autres Muse collent bien à l’atmosphère (même si les compositions d’Alexandre Desplat, très belles, sont par moments «trop» présentes). Quant à la chimie entre Kristen Stewart et Robert Pattinson, elle continue à percer l’écran - on l’aura compris, je fais partie de la Team Edward. Le long métrage achoppe donc ailleurs. On sent le manque d’argent (c’était excusable pour le premier film: petit studio, petit budget - mais les 375 millions rapportés par Twilight auraient pu permettre d’augmenter davantage celui de New Moon); et le manque de temps, comme si on avait voulu battre le fer tant qu’il est chaud. Ainsi, Chris Weitz a eu beau travailler de nouveau avec les génies en effets spéciaux qui l’avaient secondé pour The Golden Compass, il n’arrive pas aux mêmes résultats. Même chose avec les scènes de groupe, qu’il a prouvé savoir diriger quand il en a les moyens - ce qui n’a pas l’air d’avoir été le cas pour New Moon où, dès qu’il y a plus de trois personnes à l’écran, plusieurs sont laissées en carafe dans un coin, n’ayant rien à dire ni à faire ni à jouer (pauvres Quileutes et Volturi!). Résultat: si la transformation des Quileutes en loups est réussie, les combats et les déplacements de ces bêtes de synthèse le sont beaucoup moins; et si l’humour pince-sans-rire de Melissa Rosenberg passe dans la bouche des comédiens expérimentés - tels Billy Burke en Charlie (le père de Bella) et Michael Sheen en Aro (le chef des Volturi)-, il devient involontairement drôle dans celle d’un Taylor Lautner qui, s’il a gagné en muscles pour incarner Jacob, manque encore d’expérience et navigue mal dans la nuance. Malgré cela, New Moon le film va ravir les fans de New Moon le livre. Et c’est tant mieux. En fait, je suis jalouse: j’aurais voulu qu’il en aille ainsi pour moi. Sources
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